À l’heure où l’on invoque des procès en amalgame après l’attentat de Charlie Hebdo, et qu’on nous répète à l’envi que l’islam « ce n’est pas ça », un imam nous rappelle dans cette vidéo, avec sa bonhommie barbue, les prescriptions implacables de l’islam en cas de critique ou de moquerie envers le prophète Mahomet.
L’imam anglo-saxon Anjem Choudary le confirme par ailleurs :
Les Musulmans considèrent l’honneur du prophète Mahomet comme étant plus cher à leurs yeux que celui de leurs parents ou du leur. Pour les Musulmans, défendre l’honneur du prophète Mahomet est considéré comme une obligation. En vertu de la charia (loi islamique), la punition stricte pour une personne reconnue coupable d’avoir manqué de respect au prophète Mahomet est la peine capitale qui est appliquée dans un État islamique. La raison est que le Messager Mahomet a dit : « Celui qui insulte un Prophète doit être tué ». Cependant, parce que l’honneur du Prophète est une notion que tous les Musulmans veulent défendre, un nombre important d’entre eux prendront la loi entre leurs propres mains, comme nous le voyons souvent.
Fort heureusement pour les redresseurs de tort, le Coran ordonne cette sentence mortifère pour l’ensemble des mécréants (les juifs, les catholiques et bien entendu les athées) avec peu de latitude pour des interprétations pacifistes.
Et tuez ceux-là [« les mécréants »], où que vous les rencontrez (2,191)
Ce n’est pas vous qui avez tués mais c’est Allah qui les a tués (8,17)
Dans un pays supposé libre et laïc, pourquoi serait-il illégitime de passer au crible les textes dont se réclament des croyants, et de réclamer à ces derniers de se justifier ? Et si la majorité d’entre eux étaient prêts à renier explicitement les prescriptions religieuses qui dépassent le cadre privé et les lois de la République, que resterait-il alors de leur religion ? Des oripeaux dont ils feraient mieux de se délester au profit d’une culture d’origine, elle totalement acceptable. Rappelons-le une dernière fois : l’enjeu n’est pas ici de stigmatiser certaines personnes, mais de les informer et de les responsabilises. Seules doivent être stigmatisées les croyances incompatibles avec la République, qui doit pouvoir accueillir en son sein des citoyens de toutes origines et histoires personnelles autour d’un projet commun, sans pour autant baisser la garde et tolérer des forces qui visent à le pervertir.