Rachid Abou Houdeyfa, l’imam de Brest, fait fort. Ses prises de position ne se limitent pas à son combat pour le port du hijab à 9 ans (« Série pour les petits et les grands — À 9 ans elle porte le hijab, et toi ? »).
Dans sa vidéo « La musique expliqué aux enfants » (sic), c’est l’écoute de musique qui est très fortement découragée devant des dizaines de petits musulmans rassemblés en garderie islamique. « Videz vos MP3 car la musique, c’est Shéitan (le diable). » Et gare à ceux qui tenteraient l’expérience, ils seraient « engloutis par la terre » et se transformeraient « en singes ou en porcs ».
Les petites filles sont d’ailleurs toute voilées dans la salle, elles ont bien écouté la vidéo de leur imam. Nul doute que leurs parents doivent être, comme le diraient les médias bien-pensants, des « musulmans bien intégrés, pacifiques, modérés et sans histoire ». Et hors de question d’envoyer les enfants à l’école le jour de l’Aïd, c’est autorisé par la loi (religieuse) selon le compte Twitter du barbu rigolard.
Les gauchistes, les idiots utiles de l’islam, ont eu tôt fait de crier à la manipulation, aux trucages, aux effets spéciaux. Leur incitation à l’omerta et à la soumission n’est pas irresponsable, elle est bien plus que cela : elle est responsable de la progression des islamistes en France, qui sont loin d’avoir été tous expulsés ou emprisonnés. Vous vouliez de la manipulation d’extrême-droite ? Vous avez les aveux du salafiste lui-même qui, lâche et penaud — et non sans accuser l’extrême-droite avec une mauvaise foi toute mahométane — reconnaît sur son propre site avoir proféré ces propos médiévaux, même si selon lui, ils étaient tenus « dans un cadre privé » et qu’ils « s’adressaient à des musulmans ». Nous voilà donc rassurés.
1- Mes propos ont été évoqués dans un cadre privé et qui s’adressaient à des musulmans dont les parents été (sic) présents et en aucun cas ne s’adressaient à des non-musulmans qui n’ont pas tous les tenants et aboutissants des textes religieux et qui ne connaissent pas ma position globale sur le sujet.
[…] 4- Je tiens également à rappeler que chacun est libre de croire à ce qu’il veut tant que ses croyances et ses propos ne s’opposent à aucune loi établie ici en France.
Je vous renvoie à cette question : est ce que pour être tolérant il faut écouter tous types de musiques ?
L’article de l’Express à ce sujet nous donne plus de détails « croustillants » (ou plutôt navrants).
Rachid Abou Houdeyfa traîne derrière lui une réputation d’imam surconnecté. Né en 1980, il dispose de pas moins de 172 000 fans sur sa page Facebook. Une notoriété acquise grâce aux multiples vidéos qu’il diffuse sur Youtube. Dans un article de Rue89, il est décrit comme un salafiste « quiétiste », qui refuse « le djihad et plus largement toute forme de violence ». L’imam insiste particulièrement sur les notions de « bon comportement » du musulman dans sa biographie en ligne. « Je ne suis pas salafiste, je suis un musulman modéré », tempère-t-il.
Le trentenaire est pourtant surveillé de près par le ministère de l’Intérieur. Ses prêches à la limite du respect des valeurs républicaines sont scrutés de près. Il a notamment participé au récent et controversé salon de la femme musulmane du Val-d’Oise.
Surveillé, mais pas inquiété ! Les belles promesses d’expulsion des radicaux, indécentes tant elles sont tardives, bafouillées par Bernard Cazeneuve et Manuel Valls peinent à occulter leur bilan catastrophique.
Bernard Cazeneuve, lors de la publication en 2014 d’un livre salafiste qu’il n’avait pas pu (ou voulu) interdire malgré son plan anti-djihad, assurait qu’il ne pouvait rien faire au motif suivant : « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad, ce n’est pénalement pas répréhensible ». Il avait bien entendu tous les moyens pour éviter cette publication mais voyez-vous pour un socialiste, les bons musulmans sont ceux qui votent pour vous. Cazeneuve s’était également justifié en rappelant que ce genre de contenus n’est pas l’apanage d’ouvrages islamiques et en procédant à une comparaison avec la bible (non pas qu’il faille particulièrement la défendre). Belle démonstration d’impuissance coupable ou complice.
Pendant que les mâles alpha du gouvernement socialiste bombent le torse et tambourinent des poings sur leurs poitrines devant les caméras, Rachid Abou Houdeyfa, l’imam salafiste soutenu par la mairie socialiste de Brest, continue tranquillement du fond de sa mosquée son travail de sape de nos valeurs républicaines, de notre culture et de notre mode de vie. Pire, il étend son emprise locale, ayant obtenu l’autorisation d’extension de sa mosquée Sunna de 619m² sur trois niveaux, avec la bénédiction de la gauche locale. Les riverains, mécontents du manque de concertation, seront invités à « un grand repas autour d’un couscous ».