Avertissement : c’est à dessein que certaines majuscules ont été omises, au détriment des usages de la langue française, mais au profit d’un retour à une neutralité de bon aloi.
Raison n°9 : Les textes sacrés sont de facture humaine, comme le prouvent leur inexactitude historique et leur sélectivité des récits.
En 2006, après avoir été caché durant de nombreuses années, l’évangile de Judas a été publié. Ce texte fut rédigé peu après les quatre évangiles du nouveau testament et décrit également la vie de Jésus, mais comme de nombreux autres évangiles apocryphes, il fut jugé hérétique par l’église chrétienne et banni.
Les évangiles canoniques contenus dans la bible furent sélectionnés précautionneusement par l’église afin de renforcer leur vision des enseignements de Jésus. L’évangile de Judas n’a apparemment pas recueilli leurs faveurs. L’inclusion sélective de certains textes religieux plutôt que d’autres démontre la confection humaine de la bible. Loin d’avoir engendré l’humanité, dieu fut créé par celle-ci.
Des preuves supplémentaires de cette création humaine plutôt que divine peuvent être trouvées dans les textes religieux constituant la bible : ils font apparaître nombre d’inexactitudes historiques et de contradictions, et sont basés sur des sources erronées. À l’origine, les histoires religieuses étaient perpétuées au sein de communautés souvent illettrées par le biais du bouche-à-oreille, un moyen de transmission notoirement peu fiable. Les auteurs qui collectaient et couchaient sur le parchemin ces fables orales mêlaient les différentes histoires entre elles, créant un récit historiquement inexact.
L’exemple suivant est à ce titre édifiant : la bible fait référence à divers évènements historiques ayant eu lieu au moment de la naissance de Jésus, alors qu’en réalité ils eurent lieu à plusieurs années d’écart. De la même façon, l’exode des juifs hors d’Égypte, un évènement majeur dans la bible, n’est mentionné dans aucun autre document historique.
Les traditions d’origine furent corrompues plus encore lorsque des dirigeants religieux développèrent et renforcèrent ultérieurement leurs propres doctrines. Les récits qui ne rentraient pas dans le moule désiré, tel l’évangile de Judas, furent écartés.
Raison n°8 : Les miracles ne sont pas aussi miraculeux qu’ils le semblent.
Jésus aurait de manière fameuse rendu la vision à un homme aveugle après l’avoir touché. Toutefois, si Jésus a pu provoquer une telle guérison, pourquoi n’a-t-il pas simplement fait de même avec les autres malades atteints de cécité ?
Les miracles tels que celui-ci, de même que d’autres exemples de pouvoirs divins, ne peuvent pas soutenir une analyse plus fouillée. Loin d’être des exemples d’un jugement divin et d’une omnipotence indéniable, ils apparaissent tels de piètres tours de magie ou le résultat de l’incompréhension primitive de phénomènes naturels. Ce n’est dès lors pas une coïncidence si la plupart des miracles eurent lieu dans un passé lointain. Dans ces temps ancestraux, personne n’avait la moindre explication à offrir en regard des désastres naturels ou des éclipses solaires. De nos jours, lorsqu’un tremblement de terre se produit, nous savons qu’il ne s’agit pas de l’expression d’un mécontentement divin, mais plutôt du résultat de la tectonique des plaques. C’est la raison pour laquelle les miracles les plus récemment reconnus par l’église catholique pour justifier des canonisations consistent en des apparitions indémontrables a posteriori ou des guérisons parmi celles encore inexpliquées par la médecine moderne, plutôt qu’en des phénomènes de marche sur l’eau devant un public nombreux et armé de smartphones.
L’autre argument à opposer aux miracles est leur caractère faible et décevant, et l’attrait disproportionné qu’ils semblent susciter chez les croyants. Considérons un instant la facilité déconcertante avec laquelle ceux-ci reconnaissent le visage de tel ou tel prophète sur une tranche de pain grillé, ou s’emballent sans retenue critique pour une statuette religieuse pleurant prétendument du sang. La toute-puissance divine apparaît ici réduite à la portion congrue : des effets à bon marché et sans intérêt.
La médiocrité des miracles modernes montre en quoi le savoir scientifique a repoussé la croyance religieuse aux marges de la société. Elle démontre également l’irrationalité des personnes religieuses qui recherchent les preuves de leur foi dans les endroits les plus obscurs ou anecdotiques.
Raison n°7 : Loin d’être des gardiennes de la vertu, les religions sont clairement immorales dans leurs enseignements.
Les religions prétendent souvent être la seule source possible de moralité dans le monde. Selon elles, le rejet des doctrines religieuses engendrerait une société dans l’incapacité de discerner le bien du mal. De telles affirmations sont bien évidemment fausses, les personnes non religieuses disposant également d’une morale. En réalité, historiquement, ce sont les religions elles-mêmes qui ont promu et répandu le plus grand nombre d’enseignements moralement dévoyés. Elles sont dès lors directement immorales.
Les livres religieux contiennent de nombreux exemples de l’acceptation et parfois même l’encouragement par dieu de pratiques moralement détestables telles que l’esclavage, le génocide et le viol. Dieu ne perpètre-t-il pas lui-même le meurtre des premiers-nés égyptiens dans le livre de l’exode ? Il est difficile d’y trouver quelque mérite moral, et pourtant des personnes religieuses se sont souvent appuyées sur des enseignements du même acabit, prodigués par des textes sacrés à leurs yeux, pour justifier le meurtre, la torture ou l’humiliation de ceux qui ne se conforment pas aux préceptes édictés, vénèrent d’autres dieux ou remettent en question l’autorité religieuse.
Les religions obligent également leurs fidèles à adhérer à des commandements irréalistes. Par exemple, elles attendent d’eux une résistance à leurs propres besoins biologiques, particulièrement dans le domaine de la sexualité. Notre corps souffrirait d’un défaut de conception au point qu’il faudrait activement se refuser aux tentations auxquelles il nous soumet. Or, si nous sommes le fruit de la création divine, cette faute de conception doit être imputée à dieu qui nous punit ainsi pour sa propre défaillance.
La punition pour le moindre manquement aux prescriptions divines, fût-il commis par la pensée, est la damnation éternelle, sans le moindre espoir de rédemption. L’instauration de crimes de conscience ne peut être l’œuvre d’un être moral ; la culpabilité et la peur qu’ils provoquent chez les croyants sont souvent irréversibles.
Raison n°6 : La croyance religieuse est totalitaire, au même titre qu’une dictature.
La Corée du Nord est un pays unique, c’est le seul au monde dont le dirigeant est un homme mort : Kim Il Sung reste le « président éternel » du pays, malgré son décès en 1994. Cette situation bizarre est typique d’un régime totalitaire. Dans de tels régimes, l’Union soviétique de Joseph Staline et l’Allemagne nazie en étant d’autres exemples, chaque moment de la vie d’un individu est dédié à la vénération et à l’obéissance envers un dirigeant tout-puissant. Aussi irrationnels que soient les ordres reçus, le citoyen doit les suivre à la lettre et sans hésitation, toute déviance promettant d’être sévèrement punie.
Les similitudes entre les formes totalitaires de gouvernement et la croyance religieuse sont claires, et les deux se confondent entièrement dans le cas des théocraties : des gouvernements autoritaires s’appuyant sur des principes religieux. Les régimes menés par des responsables religieux ont prouvé qu’ils figuraient parmi les plus stricts et violents dans l’histoire mondiale. Ils agissent de façon totalitaire, réclament l’obéissance totale de leurs sujets, et régentent le plus exhaustivement possible les différents aspects de la vie personnelle des citoyens, depuis leur tenue vestimentaire jusqu’à leurs relations sexuelles.
Pourtant les théocraties ne sont pas la seule connexion reliant le totalitarisme à la religion. Le fait religieux est ontologiquement totalitaire. Les dévots deviennent les esclaves volontaires de dieu en lui confiant le rôle d’une surveillance et d’un jugement constants, et ils souscrivent aveuglément et sans réserve à ses exigences, sans prendre le recul nécessaire pour percevoir leur nature aberrante. En contrepartie de leur culte d’une divinité toute-puissante et infaillible, ils tolèrent et embrassent la menace de l’ultime punition : la damnation éternelle.
Au moins en Corée du Nord est-il possible d’échapper à l’ubuesque gouvernement par la mort ; dans le cadre de la croyance religieuse, la mort n’est que le commencement du tourment et de l’asservissement.
Raison n°5 : Le traitement réservé aux enfants par la religion démontre comment une foi aveugle encourage les croyants à agir irrationnellement.
La doctrine religieuse est si rigide et obsolète que de nombreuses pratiques singulières et totalement irrationnelles subsistent à ce jour en son sein. La foi inflexible des croyants leur fait adhérer à ces pratiques sans la moindre remise en question. Néanmoins, la société dans son ensemble est largement disposée à négliger les comportements inhabituels, irrationnels et parfois dangereux, dès lors qu’ils sont revendiqués pour raisons religieuses.
Par exemple, la circoncision chez les garçons dans les religions juive et musulmane est admise dans la société occidentale, car effectuée pour des raisons religieuses. Si ces dernières devaient être ignorées, un tel acte apparaîtrait clairement comme une mutilation génitale et une maltraitance d’enfants, malgré les efforts de quelques zélotes pour y trouver un marginal bénéfice médical.
Par ailleurs, les religions endoctrinent les enfants avec l’idée de l’enfer et de la damnation éternelle. Un tel enseignement constitue un chantage gravement immoral, les jeunes enfants étant poussés par la peur et non par la raison à se plier à des principes, soumis à la menace d’endurer des souffrances sans fin. On leur apprend également que leurs amis et parents qui ne partagent pas leurs croyances sont destinés à l’enfer. Avec une telle doctrine, l’enseignement religieux exerce une intolérable pression émotionnelle sur les enfants.
Dans tout autre contexte, la société et la loi condamneraient par de lourdes sanctions de tels actes et propos, mais l’enseignement anachronique de la religion permet la mise en œuvre de traditions préjudiciables et nocives. Ses fidèles font peu de cas des objections rationnelles et permettent — parfois promeuvent — de tels errements.
Raison n°4 : Les religions sont incapables d’être tolérantes, elles se doivent d’interférer avec les vies de chacun.
Ceux qui ont la foi devraient être heureux, tout du moins parce qu’ils proclament que leurs croyances sont la clé de la félicité et de la béatitude. Cependant, dans l’histoire ancienne ou récente, les personnes religieuses se sont montrées plus volontiers en colère, intolérantes et violentes que positives et pacifiques. Au lieu d’être réconfortées par la garantie de leur propre salut, elles cherchent à imposer leurs croyances aux autres, souvent par la force.
Les religions agissent de façon intolérante, car elles développent un sentiment d’insécurité vis-à-vis des autres croyances et des autres systèmes de pensées et de connaissances. On trouve au cœur de chaque religion la promesse d’une réponse à toutes les questions. Ce système dépend de la dominance de la doctrine religieuse en tous points et en tous lieux. Dieu doit être la cause de toute chose, sans quoi il n’est pas tout-puissant. Ainsi, tolérer des croyances ou des explications tierces reviendrait à admettre la possibilité que dieu ne soit pas omnipotent et à affaiblir la position religieuse.
Cette incapacité à souffrir d’autres points de vue se manifeste sous la forme de guerres incessantes entre différentes religions ou entre courants d’une même religion (par exemple les chiites et les sunnites), et d’admonestations à l’encontre des prétendus hérétiques et mécréants. De Belfast à Beyrouth, l’intolérance religieuse a enfanté de nombreux conflits visant à ce que la foi des uns s’applique de force aux autres. Les religions professent leur promesse du bonheur dans l’au-delà, mais elles réclament le pouvoir dans le monde des vivants.
Dans les régions du globe où la religion est la plus puissante, le prix de l’interférence avec les affaires religieuses demeure cruel. En 1989, Salman Rushdie dut se reclure après que l’ayatollah Khomeini publia une fatwa de mort à son encontre, qui intimait l’ordre à tout musulman dans le monde de le tuer. Quel était son crime ? Celui d’écrire un roman, intitulé « Les Versets sataniques », qui aurait constitué une insulte envers l’islam. Les traducteurs et éditeurs de cet ouvrage furent également ciblés par des musulmans zélés, le traducteur japonais Hitoshi Igarashi étant assassiné en juillet 1991, le traducteur italien Ettore Capriolo survivant à une attaque comparable, l’éditeur norvégien William Nygaard survivant à une tentative de meurtre, et le traducteur turc Aziz Nesin échappant de justesse à la mort lors d’un attentat dans un hôtel où 37 personnes périrent en 1993.
Raison n°3 : Même persécutés par les religions, les libres penseurs ont toujours été une force motrice dans la progression des connaissances.
Lorsque nous voulons accéder à de nouveaux savoirs et ouvrir nos esprits, nous pouvons le faire avec une relative facilité : nous sommes libres de rechercher des informations dans les bibliothèques et sur Internet sans crainte de répression ni de censure. Nous pouvons remercier pour cela les personnes qui ont aspiré à en savoir plus sur la nature et le monde malgré les contraintes de leur époque. Les noms de la vaste majorité des non-croyants dans l’histoire du monde, athées, agnostiques et libres penseurs, resteront malheureusement inconnus. Vivant dans des temps plus périlleux, la plupart dissimulaient leurs vraies croyances et pensées par crainte de représailles.
C’est à travers une observation fine de la science et de la nature que nous avons pu graduellement devenir plus sceptiques envers la religion. Certains ont pu remettre en question les enseignements religieux grâce au regard attentif porté à leur environnement. De nombreux pionniers du scepticisme religieux, responsables en partie de la progression du doute religieux et de l’esprit critique, sont encore connus aujourd’hui. On peut citer Socrate, qui défia l’orthodoxie religieuse dans la Grèce antique et fut exécuté en conséquence, et les pionniers scientifiques du XIXe siècle, notamment Charles Darwin qui choqua le monde avec sa théorie de l’évolution.
Bien que nombre d’entre eux n’étaient pas eux-mêmes athées, ils furent capables de lutter contre les dogmes fossilisés du système religieux, et donc d’affaiblir son pouvoir et d’élargir l’esprit humain. En présence de l’intolérance religieuse et de la violence, les travaux de ces libres penseurs du passé nous ont offert une connaissance plus profonde du monde qui nous entoure, et ont libéré la majorité d’entre nous de la domination répressive de la pensée religieuse.
Raison n°2 : La religion et la science sont fondamentalement incompatibles.
Malgré les affirmations du contraire, la religion et la science sont diamétralement opposées. Chacune prétend fournir des réponses pour notre compréhension du monde, mais seule l’une des deux peut avoir raison. À mesure que la connaissance des principes scientifiques s’est répandue lors des siècles derniers, le rôle de la croyance religieuse s’est estompé, devenant restreint, voire marginal, dans certains pays. De la même façon que les faiseurs de pluie des sociétés plus primitives ont perdu leur emploi après l’apparition des météorologistes, la religion est devenue de plus en plus superflue dans le monde moderne.
Tandis que certaines religions essaient avec docilité de nous garantir qu’elles peuvent s’accommoder de la science en se bornant à expliquer les phénomènes encore inexpliqués par celle-ci, les fidèles les plus dévoués ont du mal à accepter la déchéance de la religion dans de nombreuses sphères d’influence. Certains tentent même de barrer la route au progrès scientifique et réclament que soient communément acceptées les explications données par la religion sur l’ordre naturel des choses.
Cela peut avoir des conséquences néfastes. Par exemple, les groupes créationnistes aux États-Unis s’entêtent à demander l’enseignement aux écoliers du récit biblique de la création comme théorie concurrente de l’évolution darwinienne. Un musée a même été créé à cet effet au Kentucky, les dinosaures y étant présentés comme contemporains des humains. Malgré l’existence de preuves accablantes infirmant leur pseudo-théorie, ces groupes persistent à dégrader l’enseignement des jeunes élèves pour accroître leur pouvoir religieux jusqu’alors déclinant et enraciner l’intolérance religieuse et l’ignorance chez les nouvelles générations.
Un autre exemple tragique est celui de l’église catholique. Le virus du sida pourrait être freiné par un usage généralisé du préservatif, pourtant celle-ci considère que les moyens de contraception sont une offense envers dieu. Leur position a conduit à un usage plus limité des préservatifs notamment dans des pays pauvres en Afrique, et donc à une propagation évitable de la maladie. Malgré les bénéfices offerts aux sociétés modernes par les avancées scientifiques, la religion continue à résister à leur influence et à leur empiétement sur ce qui était leur pré carré.
Raison n°1 : Aussi longtemps que la religion existera, elle tentera de s’imposer au reste de la société, et doit donc être farouchement combattue.
La croyance religieuse ne disparaîtra probablement jamais complètement. Malgré le fait que ses explications au sujet du monde naturel soient presque totalement discréditées dans de nombreuses sociétés, elle continue à survivre.
La religion est le produit d’une période primitive et infantile dans l’histoire humaine, lorsque nos ancêtres n’avaient aucune idée du pourquoi ou du comment de phénomènes tels que les désastres naturels ou les maladies. La religion fournissait des explications et apaisait chez eux les peurs de l’inconnu.
Au fil du mûrissement de la civilisation humaine, nous avons découvert des explications scientifiques pour la plupart des choses. Nous sommes toutefois une espèce toujours en voie d’évolution, et nous sommes toujours soumis à des peurs de l’inconnu, notamment de la mort.
La religion comble les lacunes dans notre connaissance et tire profit de nos incertitudes au sujet des autres personnes, de notre avenir et de notre propre mortalité. Tant que nous resterons une espèce soumise à la peur, la religion continuera à s’épanouir et à exercer du pouvoir. En 2005, des caricatures de Mahomet ont déclenché une vague de violentes manifestations dans le monde musulman qui les jugeait offensantes, et dix ans plus tard, en janvier 2015 à Paris, la rédaction de Charlie Hebdo a été lâchement exécutée par des terroristes musulmans pour les mêmes raisons, ainsi que les clients d’une épicerie juive qui reçurent la plus directe application de l’intolérance religieuse.
Par conséquent, le combat rationnel contre la religion doit continuer. Comme les libres penseurs l’ont fait dans le passé, les sceptiques de notre époque doivent reprendre le flambeau et remettre en question, critiquer, tourner en ridicule la doctrine religieuse.
Les affirmations mensongères, le communautarisme voire le tribalisme, et le caractère rétrograde de la religion doivent être démasqués, dénoncés et défiés.
Il ne peut y avoir de paix entre la pensée rationnelle et la pensée religieuse qui sont irréconciliables. Le progrès de la race humaine doit continuer à travers l’exploration et l’étude scientifiques et rationnelles. Ipso facto, afin de protéger les principes scientifiques ainsi que la société libre dans son ensemble, la guerre contre la religion doit être menée avec constance.