Le plaidoyer de France Laïque suite aux « attentats de novembre »

Il s’agit des plus graves attentats en France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Nous n’entendons plus sur les réseaux sociaux les béni-oui-oui abonnés de l’Obs et Libé. Las ! Ils retrouveront bien leur logorrhée incantatoires et bien-pensante dès demain. On a vu le Président Hollande appeler à l’unité et se mordre les lèvres pour ne pas dénoncer les amalgames. On prend les mêmes et on recommence. On reproduit les conditions de l’échec qui s’aggrave à mesure que notre faiblesse éclate dans toute son évidence.
Quels sont les auteurs et les commanditaires de ces attentats ? À cette heure, cela ne nous est pas connu. Toutefois quelques indices existent : « D’après une femme présente dans le restaurant situé de l’autre côté de la rue, une personne a crié « Allah akbar » avant de tirer des coups de feu. » Un autre témoin a entendu un tueur au Bataclan crier : « c’est pour la Syrie ».

Nous disions dans notre précédent article :

L’islam ne connaît pas de limite dans son prosélytisme conquérant. On lui a laissé les clefs de la France, en nous laissant culpabiliser depuis des années par les Libération, Edwy Plenel, Emmanuel Todd, et consort qui ont dénigré la nécessité et le bien-fondé de l’assimilation. L’antiracisme béat des gauchistes bien-pensants au service de la religion la plus bête et rétrograde, de la foi la plus infectieuse et purulente, ce serait presque trop surréaliste pour être vrai si ce n’était pas si prévisible et si grave.

Le 8 janvier 2015, après l’attentat à Charlie Hebdo et à la veille de celui à l’Hyper Cacher, Manuel Valls avait déclaré que la France « ce n’est pas Michel Houellebecq, ce n’est pas l’intolérance, la haine ». Cela doit-il être pour autant la perte de ses valeurs, l’abandon de sa culture, la trahison de soi-même, la complicité avec l’ennemi de l’intérieur et son financement ?

Hollande a été promptement exfiltré du Stade de France, mais les « mécréants » du public du Stade de France méritaient tout autant d’être sauvés des fous de Dieu que le pouvoir en place, de même que les précédents, ont laissé se multiplier avec notre bénédiction naïve pétrie de culpabilité chrétienne et, souvent, avec nos subventions. Ces Français méritaient bien plus d’être exfiltrés qu’un chef de l’État qui a reçu en grande pompe à l’Élysée les responsables de l’islam français au lendemain des attentats de janvier, et qui depuis n’a pas fait fermer une seule mosquée salafiste.

Partant, quand interdirons-nous aux imams d’exercer ? Quand osera-t-on interdire une idéologie criminelle qui se fait appeler religion, mais qui s’apparente plus à une secte et à un marchepied vers le terrorisme ? On nous parle sans cesse de la « vaste majorité des musulmans pacifiques », mais pourquoi donc les minutes de silence pour Charlie n’ont-elles pas été respectées dans des centaines d’établissements en France ?

Les hommes politiques nous ont offert abondance de mots justes et disette d’actions. Personne malheureusement n’osera s’attaquer à la religion, car on finirait par toutes les interdire, alors qu’il vaut mieux convaincre qu’interdire quand il n’y a pas d’urgence. Malheureusement, s’il ne faut encourager aucune religion, il en est une qu’il faut freiner vigoureusement, voire interdire, en la traitant comme l’ennemi idéologique et politique qu’elle est. C’est cela le courage. En 1901, la République n’était pas faible avec le catholicisme, et c’était alors une question de pouvoir et de valeurs, pas de sécurité publique, la première des libertés.

Ainsi, le risque zéro n’existerait pas et le gouvernement n’aurait pas pu faire mieux. A-t-on repris en main les jeunes qui n’ont pas respecté la minute de silence pour Charlie Hebdo, et convoqué leurs parents ? A-t-on envoyé l’armée dans les banlieues pour démanteler le trafic d’armes et le trafic de drogue qui le finance ? A-t-on cessé de financer les mosquées en contournant sciemment la loi de 1905 ? A-t-on arrêté, et expulsé lorsque c’était possible, les imams de la haine, qui propagent des propos au mieux misogynes, au pire incitatifs à la haine et au terrorisme ?

Quand on n’ose plus user de la force des mots, à défaut des actes, pour nommer la maladie qui nous ronge, comment lutter contre elle ?

Ceux qui prétendent que le deuil et le recueillement sont de mise en cette nuit funeste ne font que se voiler la face — c’est le cas de le dire — car ce sont l’inaction et le blanc-seing accordés aux prédicateurs de la haine qui ont permis ce drame. Messieurs les censeurs, nous n’avons pas besoin de votre autorisation pour nous exprimer librement, vous étiez bien moins diserts pour réprouver les propos des imams que nous avons l’habitude de révéler.

Soyons clairs, Marine Le Pen n’est pas une solution, elle ne désire que le pouvoir, et quand bien même elle l’aurait elle ne ferait rien de mieux à ce sujet, et sans doute pire à de nombreux autres égards. La solution, ce serait que l’ensemble de la classe politique, de gauche à droite, entende cet ultime message d’alerte — combien en faut-il, d’une intensité toujours plus grande ? — et trouve le courage d’interdire une idéologie néo-fasciste, sa littérature et ses outils, de la même façon qu’on l’a fait avec le nazisme. Cela aidera non seulement les Français dits ou prétendus « de souche », mais aussi les personnes de « culture musulmane » qui sont athées ou non pratiquantes, et que les hommes politiques préfèrent reléguer de façon bien commode dans le segment d’électorat communautaire des musulmans. La mise en place du CFCM par Sarkozy illustre parfaitement les liaisons dangereuses de l’Etat avec l’islam, car si chacun pense manipuler l’autre, l’islam a bien plus tiré son parti que la République Française dont la tradition de laïcité ne cesse d’être remise en cause sous les coups de butoir des alliés objectifs et des idiots utiles de l’islam, nommément les antiracistes, les clientélistes et les communautaristes.

Certains commentateurs nous attaquent et, ce faisant, sanctuarisent l’islam et ses dérives au nom d’un anti-racisme dévoyé, alors que nos propos n’incriminent qu’une idéologie et non des personnes. Vous devez sans doute penser, par exemple, qu’un arabe doit forcément être musulman. La notion de racisme anti-religieux est un contresens. Une religion est une opinion, et à ce titre peut — et doit — être critiquée et combattue.

Par ailleurs, l’islam n’est pas une religion au sens traditionnel, il se revendique comme tel pour être inattaquable. C’est une idéologie politique où les progressistes sont minoritaires, où la misogynie est majoritaire et où l’incitation à la haine et à la violence grandit chaque jour. L’islam n’a pas plus montré sa compatibilité avec toute forme de modération et de sécularisation, que le communisme n’a pu démontrer les bienfaits que les actuels thuriféraires de l’islam lui prêtaient.

On peut interdire l’islam en France, au même titre que les groupuscules néo-nazis, ne serait-ce que pour son refus des valeurs de notre République et pour l’atteinte portée à la sécurité du territoire. En Allemagne, l’Église de Scientologie est considérée comme une secte, alors qu’elle est pourtant reconnue comme religion aux États-Unis. Est-on réellement astreint à reconnaître en France une « religion » qui provient de pays notoirement rétrogrades qui illustrent son application plénière  ?

Refusons l’islam ! #SayNoToIslam