Ce matin, rien n’a changé. Les médias bien-pensants habituels comme France Culture reprennent leur antienne sur la présence de « musulmans » parmi les victimes de vendredi soir, ce qui est, à les en croire, un fait majeur plutôt que l’assignation d’une catégorie religieuse à des victimes qui n’en demandent pas tant.
Ce matin, rien n’a changé. Dominique Lefebvre, député socialiste du Val d’Oise invite Rokhaya Diallo à Cergy pour venir discuter du « vivre ensemble », la madone des Indivisibles et amie des Indigènes de la République qui, par ses pétitions et ses propos publics, sa dénonciation des « islamophobes » — terme fallacieux invité de toute pièce dont elle a notamment affublé Caroline Fourest — a permis à de nombreuses personnes de ne pas se sentir Charlie.
Ce matin, rien n’a changé. Les États-Unis prétendent, par la voix de Barack Obama, être « prêts à fournir toute l’assistance dont le gouvernement et la population de la France auront besoin », tout en continuant leur politique de déstabilisation du Proche-Orient et d’alliance avec le Qatar et l’Arabie saoudite.
Ce matin, rien n’a changé. Bernard Cazeneuve annonce des prises de décision techniques, quasi administratives et évidentes, comme l’instauration d’un « état d’urgence » et l’élévation du niveau d’alerte, et parle un peu tard de « sécurisation des territoires ».
Ce matin, rien n’a changé. Les réseaux sociaux regorgent d’appels « à l’unité », « à l’union sacrée » et aux rassemblements silencieux, ainsi que de messages comme « Paris n’a pas peur ».
Sauf qu’après janvier, il n’y a plus de place pour le silence. Seule l’action peut prévaloir. Les regroupements hétéroclites ne veulent plus rien dire. La faiblesse d’esprit et la tolérance à l’intolérable ne doivent plus être des recours. La prudence nous tue à petit feu. On ne pourra jamais garantir l’absence d’attentat, mais on peut au moins essayer, quitte, pour les plus pessimistes, à faire semblant.
Se tenir debout sans mot dire ni bouger ne sert à rien, si ce n’est à s’exposer comme une cible facile. Il n’est malheureusement plus suffisant, depuis janvier, de ne pas avoir peur. Il faut prendre les rênes d’une lutte proactive qui ne se contente pas de tenter d’éviter les passages à l’acte à la dernière minute. Il va bien falloir prévenir plutôt que de devoir guérir.
Aucune décision ne sera prise, pas plus qu’après janvier, par un Président sans charisme ni par un gouvernement constitué de la laxiste Christiane Taubira, de l’anti-laïque masquée Najat Vallaud-Belkacem et de l’insuffisant Bernard Cazeneuve. Les autres partis n’auraient pas fait mieux et ne feront pas mieux. La classe politique restera cloîtrée dans sa circonspection maladive et s’interdira toute action impérieuse tant que les Français ne manifesteront pas en masse pour la fermeture des mosquées et le démantèlement par l’armée du trafic d’armes dans les banlieues. 8 salauds sont passés à l’acte, qu’ils viennent de Syrie ou soient techniquement « Français », les 15.000 musulmans salafistes sur notre territoire se préparent à prendre la suite.
La mort de Clément Méric le 5 juin 2013 avait poussé le gouvernement socialiste à dissoudre deux groupuscules d’extrême-droite, JNR et Troisième Voie, à l’aide d’un décret du 12 juillet 2013 qui les qualifiait d’organisations provoquant « la haine, la discrimination et la violence », mais plus d’une centaine de morts à Paris ne suffisent pas à fermer les dizaines voire centaines de mosquées salafistes réparties sur le territoire. Il y a deux poids deux mesures selon que l’on combatte des nazillons heureusement peu nombreux, ou bien les produits directs de la deuxième « religion » de France conjugués au laxisme endémique des pouvoirs publics.
L’unité n’est qu’un drapeau que les politiques et les responsables des cultes agitent pour nous éviter de penser par nous-mêmes et de nommer l’ennemi. Ne les écoutons pas, manifestons pour exiger des mesures concrètes. Voici les dix mesures que nous proposons.
- Placement sous contrôle militaire des zones de non-droit en banlieue
- Démantèlement des trafics d’armes, puis des trafics de drogue qui les financent
- Interdiction de tous les mouvements et associations islamistes en tant qu’organisations provoquant « la haine, la discrimination et la violence », et placement en détention ou sous surveillance de leurs membres, Frères Musulmans inclus
- Obligation de réaliser des prêches en français et ouverts au public, fermeture définitive manu militari des mosquées salafistes ou dont les imams tiennent des propos haineux ou sexistes ne serait-ce qu’une fois
- Récupération des financements des mosquées par l’État et les collectivités locales (en contournement de la loi de 1905, par le maquillage des espaces cultuels en espaces culturels) et par les puissances étrangères
- Interdiction du port du voile dans tout espace public
- Expulsion de tous les imams tous courants confondus n’étant pas de « nationalité » française, et placement en détention à titre préventif de tous les imams salafistes ou extrémistes de « nationalité » française
- Organisation de minutes de silence dans les écoles, identification et redressement moral des réfractaires, convocation de leurs parents et éventuel placement en foyer d’accueil
- Interpellations des promoteurs islamistes agissant sur Internet et les réseaux sociaux
- Rétablissement définitif des frontières, arrêt de toute immigration non choisie et expulsion de tous les immigrés illégaux
Ne soyons pas unis, soyons révoltés !